Marcel Duchamp, Jacques Villon, Raymond Duchamp-Villon
There is a contradiction here. The photo is dated circa 1912, only it shows the Three Duchamp brothers gathered in the garden of one of them in 1914. Well, it doesn't matter: the photo was actually taken in 1914.
The Three Duchamp brothers: all of them successful artists (as well as their sister Suzanne), they wanted to differentiate themselves, so Gaston adopted the pseudonym Jacques Villon - as a tribute to the great medieval poet; Raymond became Raymond Duchamp-Villon. Suzanne married Jean Crotti, so she became Suzanne Duchamp-Crotti. As for Marcel, he remained, well, Marcel Duchamp.
We should pay ourselves our tribute to François Villon, so here is La Balade des Pendus:
Freres humains qui après nous vivez
N'ayez les cuers contre nous endurcis
Cas se pitié de nous povres avez
Dieu en aura plus tost de vous mercis.
Vous nous voiez cy attachez cinq, six.
Quant de la chair que trop avons nourrie,
Elle est pieça devorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre.
Se freres vous clamons, pas n'en devez
Avoir desdaing, quoy que fusmes occis
Par justice. Toutesfois, vous sçavez
Qua tous hommes n'ont pas bon sens rassis.
Excusez nous, puis que sommes transsis,
Envers le fils de la Vierge Marie
Que sa grace ne soit pour nous tarie
Nous sommes mors; ame ne nous harie
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre.
La pluye nous a debuez et lavez
Et le soleil dessechiez et noircis.
Pies, corbeaulx, nous ont les yeux cavez
Et arrachié la barbe et les sourcis.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
Puis ça, puis la, comme le vent varie
A son plaisir sans cesser nous charie,
Plus becquetez d'oiseaulx que dez a couldre.
Ne soiez donc de nostre confrarie
Mis priez Dieu que tous nous vueille absouldre.
Prince Jesus qui sur tous a maistrie
Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie.
A luy n'ayons que faire ne que souldre.
Hommes, icy n'a point de mocquerie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre.
And so, the photo from the window of Galerie Lareuse revived in me old memories: I bought the verses of Villon at an antiquarian in Bucharest, years ago. That antiquarian is no more: it went out of business, sometime in the nineties. It was a tiny room where the whole French literature was alive! Especially the XIX-th century: my favorites were Stendhal and Maupassant, for their great style. Anatole France was another author that I liked. My interest for contemporaries would come much later in my life.
(Galerie Lareuse)
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