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Monday, August 23, 2010

(Keith): The Art of Taekwondo

(Pierre): An essay about Taekwondo, by Ahmed-Keith Reziki.




(Keith):

Le Taekwondo signifie la voie du pied et du poing (tae 태/跆 - frapper du pied, kwon 권/ 拳 - frapper du poing et do 도/ 道 - la voie, l'art ou encore la méthode). Souvent appeler le karaté coréen par les amateurs d’arts martiaux, il est aujourd’hui à la fois un sport de combat spectaculaire et une redoutable technique d’autodéfense. Comme l’Hapkido ou le Tangsoodo c’est un art martial très apprécié pour son efficacité en Occident. Pourtant il est bien plus rependu que l’Hapkido dans le monde. Depuis une quinzaine d’années, il est passé sport olympique comme la boxe anglaise et le judo, détrônant en même temps la suprématie des Karaté shotokan et kyokushinkai japonais et celle des différents kungfu qui ne sont toujours pas officiellement des sports olympiques (le Wushu en 2008 n’était que sport de démonstration). Comment un sport de combat venant d’un pays peu connu des occidentaux en général, s’est-il imposé comme l’un des sports les plus pratiqué du 21è siècle ? C’est ce que nous tenterons d’expliquer ici.

Shijak - Les Origines Historiques

Les arts martiaux existent depuis très longtemps en Asie et plus particulièrement en Corée.
Les plus anciens vestiges de ces arts remonte jusqu’à l’époque des Trois oyaumes (Koguryeo, Baekjae et Silla) sous formes de fresques ornant des objets dans différentes tombes royales. La datation historique de ces fresques oscille entre l’an 3 et l’an 427 de notre ère. Le passé du Taekwondo est donc décelable à travers l’histoire orale et les objets d’époque. L’ancêtre le plus probable du Taekwondo est sans doute le Subak, un art martial qui comme le Wushu contient des multiples arts de guerre comme l’art de l’épée, de la lance, l’arc, les arts de la médicine corporel (point vitaux), l’art de la luxation des articulations mais aussi des préceptes confucianistes, taoïstes et bouddhistes dans le Silla unifié. Cette art était enseigné dans tout le royaume Koguryeo et sous des formes similaires à Baekjae et Silla.

La période des Trois Royaumes se caractérise donc par des institutions où une élite recevait une formation aussi bien militaire qu'intellectuelle et artistique. La plus aboutie de ces institutions fut celle des Hwarang au royaume de Silla. Silla était le plus désordonné des trois royaumes. Le 24e roi de Silla, Chin Heung, sera à l’origine de la monté en puissance de Silla en créant notamment l’ordre des Hwarang ou Sonrang, une armée d’élite constitué de soldats entrainer au Subak. Les Hwarang alliaient l'excellence militaire, intellectuelle et artistique toute en suivant des préceptes confucianiste tel que la pratique du Songbae (grand frère-mentor) qui permettre de facilement trouver de nouvelles recrues très doué dans le royaume. Hwarang, qui signifie plus ou moins fine fleur de la jeunesse, est donc un ordre d’élite intellectuel et militaire et qui à pour but d’unifier les trois royaumes.

Ainsi le Subak continue son évolution avec Silla unifié et c’est donc l’ordre des Hwarang qui donnera naissance à une branche du Subak très apprécié des coréen, le Taekkyon. Le Taekkyon est certainement l’ancêtre le plus direct du Taekwondo. Il allie danse et combat, ce qui certes peut sembler éloignés. En fait la danse permet déjà le changement constant de position (d’une jambe d’appuie à l’autre) et surtout le Taekyon utilise un très grand nombre de techniques de jambes tout comme le Taekwondo d’où leur nom très similaire. La raison principale pour cette technique exclusive des jambes était qu’à l’époque les mains en Corée était jugées trop importantes pour être utilisés comme armes et risquer de les blesser. Le Taekkyon est une technique à main nue, sans arme et les mains ne sont utilisées que si cela est vraiment nécessaire. Comme pour la capoeira brésilienne la danse permet de dissimuler ses attaques alors que les mouvements constants des mains font surtout office de diversion et servent à attraper l’adversaire pour faire des projections. Le Taekkyon était très encouragé par les rois coréens, dont Uijong (1147-1170) pendant la période Koryŏ.

Durant les 35 années de colonialisation japonaise les arts martiaux coréens étaient prohibés et tout pratiquant était sévèrement puni par la milice japonaise. Dans un tel climat d’oppression ou les plus grand maitres était en grandes parties exécutés et ou seul une infimes partie des pratiquants du Taekkyon survirèrent en abandonnant leur art, il est évident que la Corée à beaucoup perdu de ses trésors martiaux. Ainsi après la colonialisation, les coréens qui apprirent le Karaté japonais et d’autre arts de la guerre japonaise se les ont réapproprié à leurs façon et grâce au découverte archéologique ou à une poignée d’initiés les arts martiaux coréens renaissent depuis peu de leur cendres. A noter que le Karaté Kyokushinkai fut crée par un coréen pratiquant du Taekkyon, Choi Yeong-Ui (최영의).






Le Fondateur du Taekwondo originel

C’est le General Choi Hong-Hi (최홍희) qui créa officiellement le 11 avril 1955 le Taekwondo. Ayant pratiqué le Taekkyon avec le Maitre Han Il-Dong, qui fut le professeur de calligraphie du futur général Choi mais lui apprendra aussi le Taekkyon dans le but de renforcer le faible corp de Hong-Hi. Choi Hong-Hi pratiquera ensuite le Karaté (shotokan et d’Okinawa) et atteindra le rang de deuxième Dan.

Très jeune il part faire ses études au Japon et entrera en contact avec le karaté du Maître Funakoshi (karaté d’Okinawa). Influencé par la philosophie de Funakoshi et par son apprentissage avec lui, une fois rentré en Corée fort de son deuxième Dan et sortant de l’université de Tokyo, il s’engage dans l’armée coréenne. Avec ses 10 camarades du Chung Do Kwan (première école d’arts martiaux kwan coréens fondé en 1944, il y en aura 9 en tout), pendant que certains fonderont le Tang-Soo-do, il fondera le Taekwondo et finalement la fédération entière se renommera Taekwondo définitivement en 1965. Mais Choi Hong-Hi n’en aura pas le mérite finale. Le choix de ce nom, la Voie du Poing et du Pied, rappelle bien sur celui du Taekyon, et rompt avec ceux proches du Tang Soo. On peut y voir une volonté de rompre avec la Chine (car Tang Soo signifie main de Chine) et de donner un sens nouveau au nationalisme coréen.

Quand Choi était Kwan, le terme Taekwondo qu’il proposa à plusieurs reprises pour remplacer le terme Chung do kwan, n’eu que peu de votes favorables et il décida donc de continuer seul (aidé de quelques camarades). C’était la période de la guerre entre les deux Corées, et il s’engagea donc dans l’armée afin d’aider les militaires à améliorer leur performances au corps-à-corps. Peu après la guerre, tout en continuant son engagement militaire il créa une équipe de démonstration du Taekwondo afin de le promouvoir dans le monde. Cette équipe était constituée des meilleurs éléments du Taekwondo dont les vétérans étaient bien sur les camarades Kwan. En mars 1959, une première tournée fit découvrir à Taïwan et au Sud Viêt Nam ce nouvel art martial. Entre 1961 et 1962, le Taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Ces mêmes années, le Taekwondo fut introduit à l’académie militaire de West Point (USA), l’une des plus fameuses du monde. Nommé ambassadeur en Malaisie, le général Choi introduisit le Taekwondo dans ce pays, après avoir effectué une démonstration dans un stade à la demande du premier ministre malais. En 1963, l’Association malaise de Taekwondo fut créée. En juin de la même année, une démonstration eut lieu dans le bâtiment des Nations Unies, à New York, et le Taekwondo fut choisi pour l’entraînement des militaires du Sud Viêt Nam.

Toujours en 1963, les associations nationales de Singapour et de Brunei furent créées.

En 1965, le général Choi prit sa retraite avec le grade de général deux étoiles, et fut chargé par le gouvernement de Corée du Sud de diriger une tournée en Allemagne de l’Ouest, Italie, Turquie, Émirats Arabes Unis, Malaisie et Singapour. Les membres de son équipe de démonstration étaient Han Cha Kyo (VIe Dan à l’époque), Kim Jun Kun (Ve Dan), Kwon Jai Hwa (Ve Dan) et Park Jong Soo (Ve Dan).

Ce fut l’occasion de faire connaître le Taekwondo dans ces pays, ainsi que d’établir les associations nationales qui, le 22 mars 1966 se réunirent pour former la Fédération Internationale de Taekwondo (ITF), à Séoul.

Voici donc Les pays fondateurs de l’ITF en 1966: la Corée, le Viêt Nam, la Malaisie, Singapour, l’Allemagne de l’Ouest, les États-Unis, la Turquie, l’Italie et les Émirats Arabes Unis. Le Taekwondo fut alors reconnu comme l’art martial national de la Corée.

(Choi Hong-Hi est au centre de la photo)


ITF VS WTF – Deux Corées pour Deux Taekwondo

En 1972, le Général Choi introduisit le Taekwondo en Bolivie, République Dominicaine, Haïti et Guatemala. Mais confronté à une situation politique particulièrement difficile dans son pays, il fut contraint à l’exil : en effet, le gouvernement sud-coréen avait désapprouvé une initiative du général Choi de faire une démonstration de Taekwondo en Corée du Nord, où il s'était rendu en 1966. Le développement du Taekwondo en Corée du Nord est dû notamment à Yoon Byung-in. Afin de ne pas perdre le Taekwondo, et avec l’accord des pays membres de l’ITF, le général Choi déplaça le siège de l’ITF à Toronto, au Canada, d’où il espérait pouvoir diffuser plus aisément le Taekwondo dans les pays de l’Est.

Le gouvernement de Corée du Sud, qui ne voulait pas, lui non plus, perdre le Taekwondo, qui était devenu un extraordinaire outil de propagande pour le pays, créa la WTF (World Taekwondo Fédération ou Fédération Mondiale de Taekwondo) en 1973. Après un remaniement total des techniques, ce nouvel art martial, totalement différent du Taekwondo créé par le général Choi, commença à se répandre dans de nombreux pays. Bénéficiant de l’appui du gouvernement, cet art martial put se développer très rapidement, surtout dans les pays de l’Ouest.

Dès lors, les deux Taekwondo cohabitent plus ou moins pacifiquement. Le maintien d'un seul nom pour désigner ces deux disciplines est à la base de nombreuses confusions, ces deux arts martiaux étant très différents dans les faits. Si le Taekwondo du général Choi a poursuivi son évolution scientifique d’art martial et d’auto-défense, celui de la WTF a pris une tout autre direction, celle de l'olympisme. C’est ainsi qu’il fut reconnu sport olympique il y a quelques années (1992 en tant que sport de démonstration et 2000 en tant que sport officiel). Précisons ici que le WTF est encore fortement majoritaire en France, où l’ITF ne se développe de nouveau que depuis une dizaine d’années.

La Corée du Nord continuera sur la voie de l’ITF ce qui à conduit en 2004 et 2008 à un défilé commun entre la Corée du Sud et du Nord aux Jeux Olympiques.

Le décès du fondateur du Taekwondo et président de l’ITF le général Choi Hong Hi survient le 15 juin 2002. Sa succession ne s'est pas faite dans l'unanimité. Il existe maintenant 3 fédérations portant le même nom et qui sont présidées par 3 hommes différents.

(Taekwondo WTF)


(Taekwondo ITF)


Les femmes et le Taekwondo

Dans les arts martiaux, les hommes sont vraisemblablement toujours majoritaires. Les hommes bien souvent contribuent grandement au cotés combats et scientifiques des arts martiaux. En Amériques les jeunes contribuent eux aussi avec l’apport du mélange sport-extrême et gymnastique dans les arts martiaux. Ainsi le rôle des femmes est donc celui de l’apport esthétique. On peut voir par-exemple dans les styles internes chinois comme le Ba-Qua-Zang et le Tai-Qi des femmes virevolter comme des papillons aux tenues de soie ou de licra très légère, résistante et élaborer afin de ne pas gêner (frotter) et d’évacuer la sueur plus efficacement. Tandis que les hommes préfère le coton, plus rigide mais dans les bruits durant les claquages sont beaucoup plus impressionnant.

Eh bien dans le Taekwondo c’est presque la même chose. Si cet art plaît tant aux femmes c’est pour plusieurs raisons. D’abord il permet de se défendre efficacement quelque soit sa taille et sa force contre tout type d’adversaire, il permet aussi de garder la ligne et de se maintenir en forme grâce à ses nombreux enchainement de coup de pieds (cela affine la ligne et fait travailler les abdos, les fessiers et les cuisses. Principe à l’endroit ou la graisse est stuqué chez les individus), le travail de souplesse et de l’agilité de cet art permet d’éviter les accidents domestiques ou les problèmes de santé corporel tel que les foulures et autres blessures légères et enfin il augmente l’agressivité dans la vie. Beaucoup de femme en Europe et au Maghreb après avoir pratiqués le Taekwondo se disent plus battantes, plus fondeuses et ne ce laissent plus abattre si facilement. En France il y aurait 30% d’adhérentes au Taekwondo contre 26% pour le judo et le karaté. Dans l’équipe nationale junior française, pour les championnats européens de 2007, l’équipe était constituait de 4 filles pour 3 garçons et toutes sont revenu avec une première place à l’exception d’une deuxième place tandis que les garçons obtenait deux première place et une troisième.

Au Maghreb, ou les arts martiaux constituent l’un des seul loisirs-éducatif pour les femmes, les adeptes du karaté, enseigné de puis bien plus longtemps, commencent à se diriger vers le Taekwondo beaucoup plus souple et plus attractif que le karaté ou le judo. Le fitness étant plutôt mal-vu dans certain pays quand pratiqué par une femme, car elle montre des parties du corps qui pourrait tenter le sexe opposé. Alors même si les cours de fitness se font en décalé entre les hommes et les femmes, elles préfèrent s’orienter vers les sports de combat. Surtout le Taekwondo ou l’on garde une tenue intégrale à manches longues et où elles peuvent garder la ligne comme cité plus haut. Il faut aussi savoir que le col en V du dobok (tenue du Taekwondo) est plus haut généralement que celui du karaté ou du judo et s’enfile plutôt comme un T-shirt contrairement aux Judogis et aux kimonos traditionnels qui s’enfilent comme un pénoir. On ne peut donc pas découvrir la poitrine d’une personne par inadvertance lors d’une projection par-exemple.






Dans le monde du Taekwondo féminin, il’y a plusieurs personnalités qui n’hésitent pas à conjuguer Taekwondo et vie professionnele et dans certains cas le Taekwondo est même un plus dans leurs professions. Par exemple Pongchanok Kunklub, la meilleure Taekwondoiste de Thaïlande est aussi la plus belle femme de Thaïlande car elle jusqu’à 2009 elle menait de front sa carrière de championne martiale avec sa carrière de miss. Mais finalement elle abandonnera les compétitions de Taekwondo pour le monde des miss bien qu’elle continue de s’entrainer pour garder la ligne sans combats.




Une autre femme venant du Québec est pionnière dans une nouvelle discipline du Taekwondo, la remise en forme des plus de 50 ans ! Joliette Trân, 33 ans, ergothérapeute depuis 10 ans et détentrice d'une maîtrise en santé communautaire, est aussi 5ème Dan de Taekwondo. Elle a eu l'idée de mélanger ses connaissances en santé avec sa passion pour le Taekwondo. Elle crée Trân Fusion (www.tranfusion.ca) en septembre 2009. Ce style est dépourvu de combat et est exclusivement adapté pour la remise en forme des plus de 50 ans.



Enfin l’exemple le plus connu des amateurs est Chloe Bruce, une britannique experte du Tang-Soo-do Chung do kwan (branche très proche du Taekwondo, crée par l’un des camarades du général Choi). Double championne du monde de kata avec et sans armes de 2000 à 2005 et détentrice de nombreux records du monde, elle conjugue parfaitement arts martiaux et vie professionnele. 4ème Dan de Tang-Soo-do elle à la fois enseignante martial, actrice, cascadeuse, mannequin professionnel pour fitness et arts martiaux et trouve même le temps d’entrainer sa petite sœur Grace Bruce championne en devenir. Chloe est surtout connue pour sa souplesse et son coup de pied scorpion.







Techniques Spéciales – les spécificités du Taekwondo

Que se soit dans le Taekwondo ITF ou WTF, les katas et les combats ne sont pas les seuls moyens d’évaluation. Il en existe deux autres qui font toute la différence et toute la spécificité du Taekwondo. L’ITF en détient le réel mérite car elle continue de fonctionner selon 4 axes, les 4 moyens dont le général Choi avait décidé qu’ils seraient les plus efficaces. WTF les as gardées pour le passage des hauts grades et la démonstration.

Ces quatre disciplines sont :
  • le combat libre
  • les Poomsé, Tuls ou formes
  • la casse
  • les Techniques spéciales (techniques personnels. On place un objet le plus haut possible et le taekwondoïste doit, d’un coup de pied, atteindre cette cible comme il le souhaite.
Voici le lien d’une vidéo youtube TAEKWONDO ITF EUROPEAN CHAMPIONSHIP 2006 SPECIAL TECHNIQUES et le lien pour ITFNZ Taekwon-Do - Male Special Technique Competition
Voici d’autre liens youtube, pour la technique de casse.

Ring Out - Conclusion et liens

Avant de conclure ce devoir, j’aimerais justifier un axe de mon travail. J’ai abordé très peu de thermes techniques du Taekwondo car il existe en fait bien souvent deux termes pour chaque technique, l’un venant de l’ITF et l’autre de la WTF. Ainsi malgré ce manque d’information hyper-spécifique, j’espère que toute personne qui lira ce document pourra voir mon attachement personnel aux arts martiaux de tout pays. Que l’important n’est pas ce que l’on pratique mais bien le degré d’implication personnel et les efforts fournit dans la pratique d’une quelquonque discipline. Si vous avez aimé ou êtes intéressé par le Taekwondo, j’espère vous avoir donné envie de vous y mettre sérieusement ou de continuer.

Le Taekwondo, est un art martial originaire de Corée qui à pour ancêtre le Taekkyon. Les arts martiaux coréens presque anéanties par la colonialisation japonaise, ont aussi survécu grâce à l’apport des arts martiaux japonais notamment le karaté. Ainsi c’est à la fois une revanche nationaliste de la Corée sur le Japon coloniale que d’être arrivé au rang de sport olympique en 2000 et à la fois un grand espoir pour l’avenir des arts martiaux coréens puisque le Taekwondo bien que très moderne, semble être le nouveau souffle du Taekkyon, un genre de Phoenix qui renait de ses cendres. C’est un sport qui définit et représente la Corée actuelle sous tout ses angles, même politiques. Très attaché à son histoire, ayant subis des blessures de guerre fratricide, il est presque normale que le Taekwondo se soit scindé en deux et que chaque Corée représente l’un de ses Taekwondo mieux que l’autre. Le Taekwondo pour la Corée, est devenu comme n’importe art martial pour tout pratiquant, il est devenu son âme. Le Sud plus économiquement ouvert, aux jeux olympiques (publicité voir show international, c’est plus un outil de propagande politique) et le Nord plus discret continue sur la voie la plus scientifique (voie plus personnelle peut être aussi plus authentique). Cela n’empêche pas les deux pays de faire des défilés cote-à-cote aux J.O. et peut-être que le Taekwondo les réconciliera un jour, qui sait.

Pourtant le Taekwondo ce n’est pas juste un fragment d’histoire, ni juste un outil politique. C’est une voie, un état d’esprit. Le Taekwondo est une discipline martiale, qui impose rigueur et de fournir des efforts si l’on aspire à réellement progresser. Ce sport est complet, il permet de travailler plusieurs parties du corps tout en améliorant les capacités cardio-vasculaires et la motricité corporelle globale. Au Québec il est devenu une manière de conserver la forme chez les plus de 50 grâce à une femme, au Maghreb un moyen d’expression féminine et dans tout les pays ou il est pratiqué aussi. Il est un sport fairplay ou l’on progresse ensemble. Les affrontements sont amicaux (les combats sont aux points pas au K.O.). Les hommes y trouvent leurs comptent et peuvent se défouler. Les femmes y prennent en agressivité et ne se laissent plus faire. Les personnes qui le pratiquent sont pour la plus-part satisfaites totalement et progressent rapidement. Si le Karaté jouie de l’influence du Japon, et si le Kung-fu à toujours rayonner grâce au cinéma d’action, sur le podium des arts martiaux les plus spectaculaires et les plus connues, le Taekwondo est aujourd’hui en tête. Bien des personnes ignorent tout de la Corée mais connaissent le Taekwondo.

Mais je crois que personne ne peut mieux parler du Taekwondo que Maître Oyama Masutatsu (de son vraie nom Choi Young-i, il sera surnommé un temps Choi Bae-dal, Bae-dal voulant dire le peuple coréen). Fondateur du karaté Kyokushinkai, bien qu’il ne soit rien à voir avec le Taekwondo, il ne peut s’empêcher d’en parler avec émotion, car pour lui c’est l’avènement d’un rêve impossible. Un coréen avait réussi à faire accepter son art au monde, ce coréen c’était Choi Hong-Hi. Voici le lien vers l’interview d’Oyama, la partie sur le Taekwondo arrive vers la fin de la deuxième partie. Ce reportage est fourni par KBS:

Ainsi le Taekwondo est un vecteur du passé et du présent vers le futur. Il évolue vite et continue d’attirer de plus en plus d’adeptes. Il est dynamique et précis, il est aussi incontournable aujourd’hui. S’il existe un magazine français nommé Karaté Bushido, il est aussi un Taekwondo Hwarang!

Même la France n’est pas en reste, Pascal Gentil est toujours une vedette des podiums internationaux. Le Taekwondo semble être la plus belle parure de Corée puisqu’en son honneur, les deux Corées ont créent un drapeau commun et ont défilé unies. Le Taekwondo continuera-t-il sont ascension ou va il continuer de se disloquer entre deux fédération ? Cela sera déterminé par le choix des instances aux pouvoirs, mais surtout de la détermination des pratiquants de tout pays d’évoluer différemment ou de se réunir. Pour conclure ce document, voici pour le plaisir des yeux, une démonstration de Taekwondo nord-coréenne.


Liens utilisés



Ahmed-Keith Reziki

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