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Friday, November 28, 2014

Blaise Cendrars

Blaise Cendrars
en uniforme de la Légion étrangère
le dimanche de Pâques 1916
(le web pédagogique)
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Sommet de la littérature de guerre, La Main coupée (1946) a été tenue en suspicion parce qu'elle se démarquait des récits canoniques du genre — Sous Verdun (1916), de Maurice Genevoix, Les Croix de bois (1919), de Roland Dorgelès, Le Feu (1916), d'Henri Barbusse —, où se déchargent les traumatismes de l'horreur, mais qui surtout glorifient les coude-à-coude et le courage des conscrits. Cendrars se distancie des envolées où s'égosillent trop de clairons. La Main coupée se rapproche plutôt du Céline du Voyage au bout de la nuit (1932) et du Hemingway de L'Adieu aux armes (1929), dépeignant l'hébétude des sans-grade promis à l'anéantissement.



(Le Parnasse des Lettres)

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