Le mouton à cinq pattes, 1954

Le mouton à cinq pattes, 1954
(image source: eBay)
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Croyez-moi ou non (c'est dificile d'y croire, je vous l'accorde, pour un féru de vieux films français) j'ai vu ce film pour la première fois justement hier, sur YouTube. Je le savais depuis longtemps, à l'époque les gens n'en parlaient que dans des superlatifs, Fernandel était adoré, et j'avais déjà vu beaucoup de ses films. Pas celui-ci. Et je suis resté avec un brin de nostalgie pour lui..

Bon, et comment va t'il maintenant ce Mouton a cinq pattes, aprés tant d'années? Il montre son age (et moi aussi, hélas), mais il nous fait un clin d'œil, gavroche, coulez douce les gars, c'était les années cinquantes, et la vie était belle. Et à côté du grand Fernandel, on a la surprise d’un Louis de Funès encore aux cheveux (et avec un subtilité des grimaces vraiment extraordinaire), aussi que la présence (pendant quelques minutes) de Noël Roquevert, un acteur qui m'a fait toujours plasir de le rencontrer.

Le mouton à cinq pattes, 1954
réalisation, Henri Verneuil, musique, Georges van Parys
(vidéo de André Percelay)

(Cinéma Français)

Opiario (Pessoa - como Álvaro de Campos - rendido em romeno por Dan Caragea - rendido em francês por Armand Guibert)

Caminhando...
(fonte: caminho para a libertade)
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Pessoa a dédié Opiario à son amis Mario de Sá-Carneiro, son conseiller, et le témoin de sa jeunesse. Le poème a paru en 1915 dans Orpheu, la revue d’avant-garde qu’ils avaient créée ensemble. L’année suivante, Sá-Carneiro se tuera, à vingt-cinq ans, et ce deuil déchirera la vie et l’œuvre de Pessoa (source: Robert Bréchon, Opium à bord).

A morte é a curva da estrada,

Morrer é só não ser visto.

Se escuto, eu te oiço a passada

Existir como eu existo.

A terra é feita de céu.

A mentira não tem ninho.

Nunca ninguém se perdeu.

Tudo é verdade e caminho.

(in Poesias, 1942 Editora Ática, Lisboa)

(fonte: Beatriz Pereira)

música por Alberto Ginastera
(video por Beatriz Pereira)

On peut lire l’Opiario comme une confession de Pessoa. C’est son adieu à toute une période de sa vie... ce serait l’adieu à la Belle Epoque, avant le passage aux « années folles » d’après-guerre (source: Robert Bréchon, Opium à bord).

Moartea e-strada ce-a cotit,

Să mori e să nu te mai vadă.

Ascult, aud al tău pășit

Există cum exist, fără tăgadă.

Pământul e din cer făcut.

Minciuna n-are cuib acum.

Nimeni nicicând nu s-a pierdut.

Totul e adevăr și drum.

(sursă: Pagina FB a lui Dan Caragea)

recitado por Natália Luiza
(video por cinepovero2009)

La mort est le tournant de la route

Mourir, c'est seulement ne pas être

Vu. Si j'écoute, j'entends tes pas

Exister tout comme moi j'existe.

La terre est faite de ciel.

Le mensonge n'a pas de nid

Jamais personne ne s'est perdu

Tout est vérité et chemin.

(traduit par Armand Guibert)
(source: Robert Bréchon, Opium à bord)

(Fernando Pessoa)

(Dan Caragea)

A Few Words about the Apu Trilogy

Apu Trilogy (Satyajit Ray)
(source: Rafael Film)
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For me this trilogy is the greatest cinematographic work ever (of course, I know very well that this judgment of mine cannot be but very subjective). It is about the tragic conflict between history and cosmos. Humans make plans, and these plans are in the space of history, because history is strictly confined to humanity. We have a past, and we are aware of it, we live in a present, we make plans to build our future. This is history, and it's limited to the human species. Of course time exists independently of humans, but only humans are aware about time and frame it in the construct of history. So we make plans, only the cosmos is totally unaware of our plans and plays its own game, far away of our dreams and of our decisions. The cosmos plays in its own space, far away of our illusory space of history. You go to the city and struggle to work and get money for your family, you come back happy, to find that tragedy has struck yours. You get happily married and presume to live happily ever, just to loose your wife. At this moment Apu realizes that history is just a human illusion and decides to give up any dream, any decision, any plan,  Well, in the end, facing his son, he understands that, even if history is an illusion, he has to live in history, to take care of his son, to build again dreams and plans and to believe in them. That's what I understood from the Apu Trilogy.



(Satyajit Ray)

Gaza (2017)

Gaza (2017)
(fuente: garcifilms)
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Un documental de 18 minutos dirigido por Carles Bover Martinez and Julio Pérez del Campo: un viaje a Gaza, en quel, a traves de sus ciudades y sus gentes, obtenemos un retrato de la vulnerabilidad humana (garcifilms)

El drama palestino se cuela en los Goya https://t.co/fGqs60vVpO via @elpais_cultura

— Pierre Radulescu (@pierreradulescu) January 20, 2019

Gaza (2017)
(video by EL PAIS)

(Iberic and Iberic-American Cinema)

Rosa Luxemburg: A Century Since Her Assassination

Rosa Luxemburg
(source: Rosa Luxemburg Stiftung)
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Análisis | Rosa Luxemburgo: mujer, marxista, pacifista; por Joaquín Estefanía https://t.co/Fl2WYAfleq via @elpais_cultura

— Pierre Radulescu (@pierreradulescu) January 14, 2019

(Zoon Politikon)